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À Rome, une des traditions des églises françaises est de mettre en valeur le saint à qui l’église est dédiée : saint Louis le 18 octobre, saint Yves le 19 mai ou saint Nicolas le 6 décembre. Ces fêtes sont un moyen de réunir la communauté francophone autour d’une dévotion, autour d’un saint.

Une des fêtes les plus festives est le pardon de la Saint-Yves. Quand les traditions populaires se mêlent à la spiritualité, la journée du pardon commence par une messe et se termine par un fest-noz. Cette tradition, très présente en Bretagne (selon la Conférence des Evêques de France, ce sont environ 1 200 pardons qui sont fêtés chaque année), s’étend jusqu’à Rome, et de Rome jusque dans cette petite église Saint-Yves des Bretons. Le programme est simple : messe, procession (avec en tête le reliquaire du saint), fest-noz. Dans les rues avoisinantes, les habitants écoutent résonner les cantiques en breton, regardent avec curiosité des danses et des drapeaux s’agiter et s’émerveillent de la bonne odeur des crêpes. Sur le site internet de l’église Saint-Yves des Bretons, le recteur témoigne : « Le buste de Saint-Yves en procession dans les rues de Rome, des cantiques bretons et des sonneurs, des crêpes et des cantiques traditionnels bretons dans la Ville éternelle, cela ne s’invente pas !! ». Mêler spiritualité et festivité est la façon bretonne de rendre hommage à un saint breton.